Odojinya
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Guilde RP de la faction impériale
 
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 La traqueuse d'ombres

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freyavalcourt

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MessageSujet: Re: La traqueuse d'ombres   La traqueuse d'ombres - Page 2 EmptyJeu 18 Juin - 23:19

[i]CHAPITRE 15: L'orphelin de Balmorra

S'il y avait bien une planète qui représentait le conflit qui déchirait la galaxie à cette époque, c'était bien Balmorra. Longtemps avant le traité de Coruscant, ses habitants se battaient déjà contre l'Empire. Ce qui ne leur faisait cependant pas oublier leurs idéaux, et c'était pour cela que je les admirais. Ma rencontre avec Cin'ciri m'aura appris une chose : Peu importe ce que les autres vous demandent de faire, si cet acte va à l'encontre de vos principes, de vos valeurs, ne le faîtes pas, même si cet ordre vient du Sénat ou du Conseil Jedi. Vision de choses que bien peu partagent hélas.

Pour en revenir à Balmorra, c'est sur ce champ de bataille que je fis la connaissance de la Confrérie Odojinya. Eux ne me virent pas, ou bien crurent, abusés par la tenue ample et sale qui dissimulait mon sabre laser, que je n'était qu'une citoyenne désœuvrée comme une autre. Ce qui me permit d'assister à une curieuse scène, qui me sembla assez banale sur le moment, mais se révéla très importante lorsque nous prîmes conscience du rôle joué par le jeune Akhoi.

À cette époque, il n'était qu'un jeune garçon effrayé qui venait de perdre ses parents. Sa mère reposait à deux pas de la caisse où le jeune garçon avait pris place, et ce ne furent pas les impériaux qu'il eût en face de lui qui s' empressèrent de le rassurer. À une exception près : une sith qui répondait au nom de Rukyl.

Ignorant encore qu'on les observait, le groupe, s'avançant lentement au milieu des débris, découvrait l'ampleur des dégâts causés par mes mois de guerre. Balmorra représentait ce que le conflit entre Empire et République avait de pire.

- Franchement, encore une zone de guerre ! Et à voir celle-ci, ils n'ont pas besoin de nous pour se détruire. On ne pourrait pas trouver un coin tranquille pour changer ? Demanda Rukyl d'un ton las. Et puis d'abord, que vient-on faire ici ?
- Voir si l'on peut aider les impériaux à écraser ces ordures de républicains, répondit Awa'h. Je vous croyais fidèle à l'Empire.
- Oh mais je le suis ! C'est juste que ce genre de conflit m’intéresse peu. Un affrontement face à face est bien plus intéressant. Mais bon, puisque nous sommes là...

Se frayant un passage au milieu des gravats, Dredge, Rukyl, Yola, Skinners et Awa'h faillirent passer devant Akhoi sans le voir. Ce dernier, à moitié caché dans une caisse en aussi mauvais état que le reste de sa maison, suivait le groupe des yeux. Il avait froid, faim, et ne trouvait nulle trace de sa maman. Il savait qu'il devait être fort, pour montrer à cette dernière qu'il était devenu grand, mais ne pût s'empêcher les larmes de couler, ni les sanglots de franchir ses lèvres blanchies par la famine. Ce qui lui sauva sans doute la vie.

Entendant les pleurs, Rukyl en chercha l'origine, et ses yeux rencontrèrent ceux du petit garçon, qui dépassaient à peine de la caisse lui servant de refuge.

- Petit ? Qu'est ce que tu fais là ?
-C'est ça, la résistance Balmoréenne ? ironisa Awa'h. D'ici demain, nous l'aurons écrasée, si ses compagnons sont aussi faibles.

Si Rukyl s'était avancée seule, Akhoi aurait sans doute réagi différemment. Mais Awa'h avait un fond violent, et le garçonnet la sentit lorsqu'elle s'approcha. La mercenaire fut tout à coup soulevée du sol tandis que de sa bouche sortaient des sons étouffés. Rien de bien dangereux, mais assez alarmant pour faire réagir Rukyl. Elle fit un pas vers le garçon, ayant deviné que son attaque était plus un réflexe de défense qu'une réelle agression, et lui dit calmement :
- Doucement, mon grand ; tu vas lui faire mal si tu continue. Et je sais que ce n'est pas ce que tu veux.
- Elle, elle est méchante ! répondit Akhoi en désignant Awa'h.
- Méchante ? Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- Regardez donc ses habits et le bandeau qu'il porte au niveau des yeux, intervint Dredge, et vous comprendrez que c'est un miraluka. Il a dû sentir que vous ne l'aimiez guère, Awa'h, et a réagi en conséquence.
- Ben qu'il me lâche, sans quoi il ne va bientôt plus rien ressentir du tout !
- Bonhomme, tu veux bien faire ça ? Demanda Dredge d'un ton calme.

Je ne peux dire si ce furent les paroles du chasseur de primes qui firent réagir Akhoi, ou si, commençant à fatiguer, il abandonna son attaque, mais le fait est que la dénommée Awa'h fur ramenée sur le sol et put recommencer à respirer normalement.

- Merci Bonhomme, sourir Dredge. C'est quoi ton p'tit nom ?

Akhoi le regarda sans comprendre. Visiblement, il ne savait pas quoi répondre.

-Ton nom ? Comment tu t'appelles ? Insista Rukyl.
-A...A...Akhoi. C'est comme ça que maman m'appelles.

La sith se rapprocha du garçon, et se présenta à son tour, puis fit de même pour ses compagnons.

- Tu as quel âge, Akhoi ?

A nouveau, ce dernier ne sembla pas comprendre la question, puis regarda sa main droite et la tendit paume ouverte.

- Maman me dit que j'ai deux fois ça.
- Tu es tout seul ? Où sont tes parents ?
- Parents ?
- Oui, tes parents, ton papa, ta maman...Où sont-ils ? S'impatienta le soldat qui répondait au nom de Skinners.

L'homme n'avait pas voulu être méchant, il était simplement froid de caractère, et ses manières étaient un peu brusques. Mais à son âge, Akhoi ne faisait pas la différence, et il s'avança pour essayer d'agripper Skinners. Celui-ci recula en brandissant son arme. Yola le regarda en souriant :

- Auriez-vous peur d'un mioche, vous un soldat impérial ?
- J'ai vu ce qu'il a fait à Awa'h et ne tiens pas à subir la même chose. Bon, gamin, t'as toujours pas répondu. Ton papa et ta maman, où qu'ils sont ?

Akhoi gardait le silence comme s'il était plongé dans ses pensées. Tout à coup, il sembla se rendre compte que quelque chose n'allait pas.

- Maman ? Où est maman ?
- C'est ce qu'on te demande depuis un heure ! tempêta Awa'h.
- Je sais pas où est maman ! Elle m'a dit de ne pas bouger, puis y a eu un grand boum, et puis, maman, elle était plus là.
- Ben cherche plus, le mioche, elle est morte ta mère.
- Quelle délicatesse, Awa'h, bravo ! dit Rukyl d'un ton désapprobateur. Mettez-le devant le cadavre, tant que vous y êtes !
- Ah ben, c'est pas la peine, intervint Skinners, je crois qu'il vient de les trouver.

Le garçonnet, cherchant sa maman dans chaque coin, avait fini par tomber sur un cadavre, qui, hélas, était celui de sa mère, au vu de la réaction d'Akhoi.

-C'est bien ce que je disais, elle est morte ! Soupira le soldat.
-M...Morte . Ça veut dire quoi ?
-Que tu ne les reverras plus jamais ! Fini !
-Mais je veux maman, moi !
-Ouh là, on se calme, intervint Dredge. Le petit est déjà assez perturbé comme ça, inutile d'en rajouter. Bon, vous, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je refuse de le laisser moisir au milieu des ruines.
-Bien d'accord avec vous, Dredge, répondit Rukyl. Mais je doute que l'on soit en mesure de nous occuper de lui, alors....
-Il y aurait bien une solution, mais...
-Laquelle ?
-L'Académie Sith, sur Korriban. Il est un peu âgé pour y commencer un apprentissage, mais il semble avoir un certain potentiel que nous pourrions exploiter.
-Vous n'y pensez pas ! Il va se faire tuer là bas !
-Ici aussi, je vous le rappelle, Rukyl.
-Pas faux. Mais si j'accepte, ce sera à une condition.
-Je veillerai moi-même à son éducation.
-Quoi ? intervint Yola. Vous voulez vous en occuper ? Et si on le laissait là ? Après tout on ne sait jamais, sa famille fait peut-être partie de la résistance. Que va dire Grolgelo si on lui ramène cette....chose ?
-Cette chose est un petit garçon, et elle a un nom !
-Si vous voulez...Bon, apparemment, vous avez pris votre décision. Dredge et Rukyl, vous pouvez envoyer ce morveux sur Korriban , ou même l'accompagner, cela m'est complètement égal. Je vais pour ma part aller tuer quelques résistants. Après tout, c'est pour cela que nous étions venus, à la base, pas pour sauver la vie d'un môme.

-Tu viens, bonhomme ? Dit Dredge en tendant la main vers Akhoi.
-J'veux rester avec Maman !
-Ta maman, là où elle est, elle a plus besoin de toi. Il va falloir que tu apprennes à vivre sans elle.
-Mais j'veux pas, j'veux rester avec Maman !

Destiné sans doute à quelque sinistre tâche, un vaisseau passa à ce moment là à basse altitude. Ce qui donna une idée à Dredge.

- Bonhomme, tu veux voir un vaisseau ?
-Un vrai ? Un vrai de vrai ?
-Oui, le mien. Et tu pourras même monter dedans si tu veux.
-Chic alors. Je vais chercher Kiki.
-Kiki ?
-C'est mon copain.
-Allons bon, maugréa Skinners, qu'est ce que c'est encore que ça ?
-kiki ? Kiki ? Ah, te voilà ! Méchant Kiki, je veux pas que tu te sauves comme ça !

Le copain d'Akhoi était un vrake, sorte de croisement entre un chat et une chauve-souris. Mais loin d'être menaçant, l'animal alla se frotter contre Akhoi, qui commença à la caresser.

Il fallut dix bonnes minutes pour convaincre le garçonnet de suivre Dredge, Rukyl et Skinners, tandis que Awa'h et Yola partaient à l'opposé pour voir si elles pouvaient ajouter quelques civils à leur tableau de chasse.

Pour ma part, je poursuivis mon chemin. J'avais beaucoup à faire, et le garçon ne me semblait pas en de si mauvaises mains que ça. IL allait à présent me falloir trouver un moyen de rentrer dans la capitale, en plein territoire impérial....
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Rukyl

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MessageSujet: Re: La traqueuse d'ombres   La traqueuse d'ombres - Page 2 EmptyVen 19 Juin - 2:48

J'aime^^
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MessageSujet: Re: La traqueuse d'ombres   La traqueuse d'ombres - Page 2 EmptyVen 19 Juin - 17:06

Hey Hey , pourquoi ,j'ai toujours le mauvais rôle dans l'histoire alors Rukyl m'as toujours pas régler les frais de cette journée, si c'est pas de la méchanceté et de l'avarice.^^

Sinon , bonne histoire que j'avais complètement oublié^^.

Juste bizarre, le fait que Awah parle "D'ordure de républicain" vu qu'elle a pas vraiment choisi de camps ... a moins que ce soit pour ce faire bien voir parmis ce petit groupe de pro impériaux^^ qui sait?
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MessageSujet: Re: La traqueuse d'ombres   La traqueuse d'ombres - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 23:27

Chapitre 16 : Le procès d'une jedi


Infiltrer le Centre des Archives impériales de Sobrik, la principale ville de Balmorra. Voilà ce que j'avais prévu de faire. Pour y trouver quoi ? me demanderez-vous. Des informations sur Daynas, la traqueuse lancée aux trousses de Freya. Si je voulais retrouver cette dernière avant la jeune zabrak, il allait me falloir tout connaître sur mon adversaire.

Aller sur Dromund Kaas étant bien entendu hors de question, pour des raisons évidentes, il me restait Balmorra, devenue depuis peu un point d'orgue de la lutte Empire-République. En me branchant sur le bon terminal, j'aurai accès  à tous les renseignements possibles sur les forces en présence sans avoir à me rendre dans la capitale impériale. Et puis si Freya voulait éliminer les têtes pensantes de la guerre qui déchirait la galaxie, Balmorra me semblait être un bon terrain d'essai.

Ce que j'appris à Sobrik me fit froid dans le dos. Née grâce aux recherches conjointes de deux êtres qui n'étaient pas nommés dans le rapport, lais qui, si je me fiai à mes souvenirs, devaient être le seigneur Jen'itsu et Ninushwodzakut, Daynas n'avait jamais été libre de choisir comment mener sa vie.

Pour l'auteur de ces documents, les premières années de la vie de notre zabrak étaient un mystère. Il n'avait bien entendu pas eu accès aux renseignements accordés via ma Vision de Force, et, pour lui, Daynas était apparue à Kaas City, où elle exerçait en tant que tueuse à gages. Si vous en aviez les moyens, elle éliminait pour vous un concurrent ou un plaignant. Ce qui faisait sa réputation dans ce milieu n'était pas le nombre de contrats exécutés ou l'importance des cibles, comme la plupart de ses confrères et consœurs, mais le fait qu'elle n'avait jamais connu d'échec. Ses cibles avaient beau prendre toutes les précautions imaginables, à la seconde où elles étaient vulnérables, elles mourraient. Comme si la tueuse pouvait prévoir ce qui allait se passer.

Professionnelle jusqu'au bout des ongles, elle signait toutes ses exécutions. Là où les autres tueurs/ tueuses à gages utilisaient des armes laser, Daynas préférait la technologie à projectiles d'origine trandoshan, qu'elle avait associée à un fusil de sa fabrication. Les lasers étaient arrêtés par les armures de beskar ou les boucliers de force. Les balles, elles, pénétraient beaucoup plus facilement ce type de bouclier ou d'alliage, les fabricants ou utilisateurs de ce genre de technologie n'ayant souvent pas pensé à l'emploi de munitions aussi archaïques.

On ne connaissait aucun employeur à notre zabrak. Elle semblait travailler seule. Mais les recherches complémentaires que je fis une fois sortie de Sobrik me démontrèrent que l'on se trompait.

Aucun client mystère ne l'employait. Daynas ne frappait pas au hasard. Toutes ses victimes étaient liées. Quelques jours auparavant, elles avaient reçu la visite d'un inconnu, un togruta que je reconnus sur les holocaméras placées près des lieux de résidence des morts. Et si Jen'itsu avait rencontré ces personnes, cela ne pouvait pas être une coïncidence que, quelques jours plus tard, elles soient éliminées par la création du seigneur noir.

Avaient-elles refusé de céder à un chantage ? Ou bien menacé les travaux qu'il effectuait dans un laboratoire similaire à celui de Nar Shaddaa? Je ne pouvais le dire, mais l'important dans tout ça était que depuis sa naissance en cuve, Daynas n'avait fait que suivre les ordres de son maître, telle une esclave obéissante. On l'imaginait en traqueuse, mais elle n'était qu'une proie parmi d'autres.

La dernière fois que j'avais forcé mon subconscient à me révéler des informations, cela avait failli me tuer. Mais si je voulais retrouver Daynas, j'allais devoir comprendre ce qu'elle était exactement.

Cela me prit plusieurs jours. Je revécus sa naissance, les jeux que Freya et moi pratiquions, progressant lentement pour amadouer mon esprit. Je finis après plusieurs séances particulièrement douloureuses par retrouver l'instant que je cherchai.

Ce soir là, Freya et moi avions décidé d'espionner nos gardiens. Nous sentions qu'ils nous cachaient quelque chose, que les examens qu'ils pratiquaient sur nous n'avaient pas pour but de nous garder en bonne santé. Nous nous cachâmes à proximité de la salle principale, dissimulés par les nombreux appareils reliés à la cuve dans laquelle, quelques mois plus tard allait apparaître Daynas. A coté se trouvaient des documents, étalés sur une table. Je ne pouvais à l'époque comprendre de quoi il s'agissait, mais en revivant la scène, je pus enfin saisir la nature exacte des recherches de Jen'itsu.

L'idée du togruta était de créer un être hybride, tenant autant de Freya que de moi. Un être en apparence non sensible à la Force mais qui, si les manipulations adéquates étaient réalisées dans certaines conditions, pourrait à la demande puiser dans la Force pour effectuer des tâches précises. Daynas s'en était servie pour tuer. Et nous étions génétiquement parentes, car les prises de sang effectuées sur nos personnes n'avaient eu d'autre but que de manipuler les cellules de la zabrak afin qu'elle nous ressemble sur certains points tout en apparaissant radicalement différente aux yeux du monde.

Plongée dans mon subconscient, j'entendis un fracas terrible. La porte de ma demeure venait de voler en éclats, et des soldats pénétrèrent sans attendre que je viennent à leur rencontre. Je ne pus même pas esquisser un mouvement, car un électro-filet s'abattit sur mes épaules et je perdis connaissance.

Lorsque je revins à moi, je me trouvai dans une cellule. Un homme en uniforme à côté de la paillasse qui me servait de lit me regardait. Sa tenue l'identifiait comme étant un mercenaire payé  par les Hutts.

Les limaces n'avaient pas apprécié que je débarrasse la galaxie d'un des leurs, et exigèrent que je comparaisse devant un tribunal populaire.

Le procès fut long et fatigant. On m'accusa non seulement du meurtre de Vénécar, mais on me reprocha aussi mes fréquentations. Car les Hutts avaient convié la République et l'Empire à ce simulacre pour montrer à quel point ils étaient maîtres de la galaxie, et devaient bien trouver des chefs d'accusation susceptibles de mettre ces deux factions de leur côté.

Tout y passa : mon passé de trouble-fête, toujours à critiquer le Code Jedi ; mon allégeance aux mandaloriens, que beaucoup considéraient comme impériaux alors qu'ils n'étaient qu'employés comme mercenaires et qu'il en existait qui refusaient de suivre Artus Lok, le Mandalore actuel, jugeant déshonorant de travailler pour des bouchers ; et, enfin - et je compris à ce moment là que ce n'étaient pas les hutts qui me traquaient mais un adversaire bien plus retors – on m'accusa d'avoir dissimulé des informations sur la terroriste connus sous le nom de Freya Onïs, recherchée à la fois par la République et par l'Empire. Comment mes recherches avaient-elles pu tomber entre les mains des Hutts, je ne le compris que plus tard. Sur le moment, je ne pouvais que serrer les dents et encaisser le choc.  


Maître Xyaléa essaya de minimiser la portée de ces accusations, portée par un individu connu sous le sobriquet du ''Délateur'' – le même qui avait fait en sorte que ma Deianera paye pour ses soit-disant crimes, Sjenor – et je reconnus des alliés parmi les gens qui me défendirent, mais lorsque le verdict tomba, il ne me surprit guère. Je fus bannie de l'Ordre Jedi et condamnée à passer 5 années dans la prison de Belsavis, peine assortie de travaux forcés. Je parvins tout juste à me montrer forte, mais sentis que ce procès n'était qu'un prélude face à la tempête qui s'annonçait.
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